Ce qu’a retenu Olivier DACOURT de sa visite en Guinée…
En séjour en Guinée, Olivier DACOURT a visité les installations de l’AFAS et rencontré Mamadou Antonio SOUARÉ, homme d’affaire guinéen et PCA du Groupe SAMGBM. Dans un entretien réalisé juste avant son retour en Europe, l’ex international français est revenu sur l’AFAS et son propriétaire et n’a pas tari d’éloges…
Quand on aime, on ne compte pas…
« C’est exceptionnel ce qu’a fait Antonio SOUARÉ. C’est inimaginable et il faut être passionné pour faire ce qu’il a fait. Je ne suis pas sûr qu’il puisse rentrer dans ces investissements, qu’il ai un retour d’investissement. C’est vrai, quand on aime on ne compte pas. Mais c’est incroyable. Les jeunes ils ont un outil de travail que ça soit sur le terrain ou en dehors, ils ne peuvent que penser au football. J’ai même envie de dire qu’il ya des clubs en première division française qui n’ont pas des infrastructures comme celles qu’Antonio a réalisé. Pour une académie africaine, le centre d’entraînement de ces jeunes est exceptionnel. Ils ont tout. Il donne la chance à de nombreux jeunes de réaliser leur rêve, pour qu’ils puissent s’en sortir. Ils pourront lui dire merci un jour.
Un utopiste, un doux rêveur…
« Il est d’une humilité incroyable malgré tout ce qu’il a accompli, tout ce qu’il peut faire. Parce qu’il a encore de nombreux rêves et c’est un utopiste, un doux rêveur. Moi je suis bluffé par l’homme. Le mot qui lui correspond le plus est l’humilité. C’est vraiment incroyable. De l’extérieur, je ne connais pas un privé qui puisse mettre autant d’argent pour assouvir sa passion qui est le football… C’est improbable en fait, la dernière personne dont je me rappelle et qui avait mis autant d’argent dans le football était Lagardère à l’époque du Matra. Après il y a eu AULAS, mais AULAS c’était plus un groupe. Moi je le vois comme un fou (rire)… Dans le génie il faut de la folie. Pour mettre autant d’argent, ya que la passion. J’ai envie de dire que le football déchaîne les passions mais là la passion est vraiment démesurée. Ce n’est d’ailleurs pas un investissement sont cas à lui, c’est juste de la passion. Il dépense parce qu’il est passionné. S’engager pour finir la construction d’un stade qui appartient à tout un pays, moi je n’en connais pas. En France, on appelle ça un mécène. Il fait plein de choses que moi je ne ferais pas par exemple. C’est vraiment incroyable…»
Antonio, une belle histoire à raconter…
« Le vécu de cet homme est une belle histoire à raconter. Une très belle histoire d’ailleurs. On pourrait faire un documentaire où même un film. Et ce n’est pas simplement que dans le domaine sportif. Il touche un tout peu à tout. Il a un peu de chance aussi dans tout [rires]… Mais quand on fait les choses avec passion, c’est inévitable qu’il ai du succès au bout parce qu’on le fait avec le cœur. Il n’aura pas de retour sur investissement, ça va être trop long, peut-être ces petits enfants »
Un pays extraordinaire…
« Je connais très bien l’Afrique et le potentiel en Guinée, il est extraordinaire. En même temps, avec tout ce potentiel je me dis, qu’est-ce qu’on ne peut pas faire. Je découvre ce pays et je vois des choses vraiment exceptionnelles. Sur l’île de Room par exemple où j’ai été, on se croirait en Guadeloupe, les gens sont d’une gentillesse extrême, c’est exceptionnel…»
Entretien réalisé le 21 mars 2022
